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 CINAED A. SHEEHY ✣ what's that urge, that lifted up our longing eyes ?

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Cináed A. Sheehy
Cináed A. Sheehy
Patient
→ COPYRIGHT : FREAKY GIRL., tumblr
→ ÂGE : 35
→ INTERNÉ LE : 10/09/2014
→ NB. DE MESSAGES : 93
→ RP ÉCRITS : 7
→ OÙ ES-TU ? : sur le vieux fauteuil, égaré
→ ICI POUR : le meurtre de ta douce Ùna, et puis les oeuvres d'art qui avaient échoué.
→ JE SUIS : Présent(e)


IRL
→ PSEUDO: bad.blood
→ PAYS: france
→ NIVEAU DE RP: 600 - 1000 mots

CINAED A. SHEEHY  ✣ what's that urge, that lifted up our longing eyes ? Empty
MessageSujet: CINAED A. SHEEHY ✣ what's that urge, that lifted up our longing eyes ? CINAED A. SHEEHY  ✣ what's that urge, that lifted up our longing eyes ? EmptyMer 24 Sep - 20:47



SHEEHY CINÁED ARCHIBALD
« Against the storms, roaring at our faces »
(c) tigershark
NOM; Sheehy. Un vieux nom écossais. Dérivé du gaélique. L’étrange. L’inquiétant, le fantasmagorique.
PRENOM(S); Cináed, né des flammes. Encore un peu de gaélique. Pour s’offrir le luxe d’un quelconque exotisme. Archibald, nature et audace. L’enfant dévoué à la chasse.
SURNOM; Archie. Il n’y avait qu’elle à l’appeler comme ça. Il n’y avait qu’elle pour lui donner ce côté ourson. Quelque chose qu’il n’était pas.
AGE; vingt-six longues années
DATE & LIEU DE NAISSANCE; Dix-huit mai dix-neuf-cent-quatre-vingt-huit, à Thurso, en Ecosse.
ORIGINES; Originaire du nord de l’Ecosse.
STATUT CIVIL; Veuf
ORIENTATION; Bisexuel dérangé.
RAISON D'INTERNEMENT & SECTEUR; Pour le meurtre de sa bien-aimée, pour la folie que ses yeux de biche ont déclenchée. On pourra le retrouver dans le secteur Queen Mary I of Scotland.
AVATAR; Dylan Rieder



II — Je suis ce que je suis


il était taxidermiste ✖ c’est un mauvais chasseur, malgré quelques années de pratique ✖ il a toujours été passionné par cette idée de prendre la vie pour en offrir une plus belle encore. Une résurrection, quelque chose de fantastique ✖ il a rencontré Ùna à peine un an avant de la détruire ✖ elle l’a rapidement insupporté plus que toute autre chose ✖ il avait déjà tué auparavant. Quelques âmes perdues, égarées, auxquelles plus personne ne tenait. Il avait tenté de leur redonner une seconde vie. Une nouvelle chance, traduits en essais ratés au fond de l’atelier ✖ bien que patient, il reste relativement colérique par moment ✖ il est capable de se montrer relativement violent, lorsque son habituelle neutralité décide de s’effacer ✖ il est toujours frustré lorsqu’il rate quelque chose ✖ avec une certaine tendance perfectionniste, il est capable de passer des heures dans son atelier ✖ il a relativement peu d’estime pour lui-même, en général. Il estime toujours pouvoir mieux faire ✖ hors de son atelier, il regarde l’heure presque constamment, accro au temps ✖ il fronce presque constamment les sourcils, comme si le monde entier l’avait contrarié ✖ il tente de se montrer relativement compréhensif, généralement, en mettant parfois de côté ce qu’il peut penser ✖ cependant, il lui arrive aussi de se montrer relativement direct par moment ✖ il pourrait passer des heures à écouter de la musique classique. Elle l’aide pour se concentrer et s’évader ✖ il a essayé de faire du piano quand il était enfant, sans jamais témoigner un grand talent ✖ petit, il possédait une boite à musique. Elle s’est égarée avec le temps, malheureusement ✖ il boit une certaine quantité de tisane, généralement trop sucrées ✖ il est capable de se balancer lentement dans son vieux fauteuil en rotin, des heures durant, sans plus bouger ✖ il observe souvent ce qui l’entoure ✖ il préfère faire parler les autres que parler de lui, quitte à écouter quelques histoires vides de contenu ✖ il s’abandonne parfois à la lecture de quelques romans, pour tuer le temps ✖ il a découvert sa bisexualité durant l’adolescence, mais ne l’a jamais vraiment acceptée ✖ il lui reste quelques vieilles chevalières, vieux souvenirs familiaux, en plus de sa carabine ✖ il fume beaucoup, lorsqu’il en a l’occasion



III — Mon histoire c'est moi


Elle s’était envolée. Un jour, elle avait été là, avec son rire idiot, ses yeux couleur noisette, ses cheveux longs trop secs. Et puis le lendemain, elle avait disparu. Ça avait été rapide. Un grand bruit, un grand « pan », et puis ses prunelles, vides de toute intelligente, qui te fixaient. Surprises. Etonnées de ce que tu avais fait.
C’était devenu un faible animal.
Elle avait une tâche rouge qui s’étalait sur son chemisier kaki. Et puis sa bouche qui s’agitait frénétiquement, aussi.
On aurait cru un poisson hors de l’eau.
C’était ta biche à toi, cependant. Ton morceau de viande, ta jolie proie.
Elle avait l’innocence d’un faon nouveau-né.
Elle avait ce côté insupportable qui te faisait grogner.
Elle avait toujours envie de t’embêter.
Elle avait toujours cette idée de se mettre en danger.
Peut-être que, cette fois-ci, elle t’avait tout simplement poussé trop fort. Trop loin.
Elle avait joué son rôle de victime à la perfection. Elle avait satisfait tes désirs de chasseur malade. Tu avais satisfait ses désirs de proie banale.
Tu l’avais fixée pendant quelques minutes, le fusil levé, encore chaud. Et toi, tu étais glacé.
Y’avait le vent qui venait remuer un peu tes cheveux. Pour casser cette impression d’immobilité.
Y’avait ton souffle qui s’accélérait doucement.
Et pourtant, il y avait ton cerveau qui déraillait.
Tu t’es dit que tu ne rentrerais pas bredouille, cette fois-ci.
Tu t’es dit que tu lui ramènerais enfin quelque chose de vrai à manger. Quelque chose que tu avais toi-même attrapé.
Tu t’es dit que cette biche valait le coup d’essayer. Réellement.
Et puis tu as réalisé qu’il y avait quelque chose qui ne fonctionnerait jamais.
Tu t’es dit qu’elle ne pourrait pas jouer la biche et partager ton repas.
Alors, tu t’es allumé une cigarette, et tu t’es assis sur une vieille souche toute couverte de mousse.
Tu t’es dit que tu l’avais heurtée trop fort, avec tes grosses pattes d’ours.
Tu l’as fixé un long moment. Elle et sa tâche rouge.
Une minute.
Une heure.
Toute une après-midi.
Et puis tu avais craqué. Tu t’étais, une nouvelle fois, laissé emporter par la folie. Tu avais doucement, trop, peut-être, réalisé ce que tu avais fait. Ta vieille Remington est tombée de ton épaule. La carabine s’est écrasée dans les feuilles, dans un étrange bruit métallique. Le monde s’est arrêté de tourner. Tu l’as contemplée, elle, sa peau douce et ses yeux traumatisés. Tu l’as regardée comme tu ne l’avais jamais fait. Tu t’es questionné. Tu t’es demandé ce que tu allais en faire. Si tu devais la ramener. Ou bien la laisser. Ou bien la faire disparaître. Ou encore la montrer aux policiers. Ou t’enterrer avec elle. Tu ne savais pas. Tu ne savais plus. Tu t’es mis à pleurer. Tu l’as prise dans tes bras. Tout contre toi. Tu lui as remise en place une de ses multiples mèches rebelles. Tu t’es senti perdre la tête. Tu t’es senti divaguer. Longuement. Tu t’es senti t’égarer. T’oublier dans le brouillard.
Tu aurais pu la dévorer.
La grignoter, toute entière.
La mignonne.
Puis après, tu aurais pu l’empailler.
Pour conserver sa tête agaçante à tes côtés.
Pour éventuellement te souvenir de ce que tu lui avais fait.
Elle aurait été là, contre, le mur, à te fixer. Elle t’aurait vue, là, vautré dans le vieux fauteuil en osier. Sur la chaise à bascule, elle t’aurait vu te balancer, l’attitude désinvolte, avec une cigarette au coin des lèvres. Elle t’aurait vu la regarder avec des larmes au coin des yeux. Elle t’aurait vu la détester. Lui en vouloir de t’avoir poussé à bout. Elle t’aurait vu dans tous tes états. Alors, tu t’es dit que tu lui devais au moins ça. L’honneur, l’horreur. Un dernier repas.
Tu l’as prise sur tes épaules.
Pour la ramener chez toi.
Ta jolie proie.
Tu lui as doucement souri, alors que tu la déposais sur la grande table. Tu t’es emparé du grand couteau de chasse, et tu as débarrassé son ventre doux de son contenu. Tu as tenté de t’appliquer. De faire quelque chose de beau. Tu l’as préparée durant des heures. Le visage crispé dans une expression concentrée. Les yeux parfois tristes, parfois ternes. Les mains sèches absorbées. Plusieurs fois, tu t’es arrêté. Tu l’as contemplée en te demandant si tu devais continuer. Si elle le devait subir tout ça. Et puis toi aussi. Tu voulais savoir si c’était bien fait pour elle. Si elle méritait de te voir tenter d’évoluer. Et puis si tu étais digne de sentir son regard fixe dans ton dos quand tu te retournais.
Tu t’étais perdu à trop rêvasser.
Tu t’étais oublié, alors que tes doigts s’amusaient à sculpter son nouveau corps. Sa nouvelle structure. Un être qui serait capable de la supporter dans son silence. Délicatement, tu as recousu cette enveloppe charnelle. Corps traité. Tu crois qu’elle avait perdu un peu de son naturel. Tu t’es tiré de ta salle de travail pour aller chercher les plus beaux yeux que tu pouvais trouver. Ceux qui lui correspondaient. Quelque chose qui la rendrait plus vivante que jamais. Plus qu’elle ne l’avait jamais vraiment été.
Tu penses que tu avais mal travaillé.
C’était le doute et la panique. C’était la crainte que quelque chose de grave ne puisse vous arriver. C’était la peur de faire déraper le couteau trop fort. Ou d’abîmer la jolie peau douce. Ça t’était déjà arrivé. Mais elle, tu ne pouvais te permettre de la rater. Tu lui devais cette perfection impossible. Ces heures de travail éternelles, le souffle presque coupé. Tu t’étais acharné. Le plus proprement possible. On ne voyait presque plus le petit trou. Celui qui avait bousillé son cœur. Celui qui l’avait cependant grandement abîmée. Tu aurais dû attendre. L’avoir d’une autre manière. Craquer avec autre chose que ta carabine. Trop tard.
De toute manière, à présent, c’était fini.
Elle était là, immortalisée pour la vie.


IV — Moi sans mon perso


Alors moi, c’est Bad.Blood, ou Anaïs. J’ai dix-huit ans, et je suis actuellement en Iut, en Réseaux et Télécoms (C’est pour ça que je rame un peu niveau rp, mais je suis toujours disponible pour vos questions !) Et normalement, je devrais pouvoir passer 5 jours sur 7 environ. Voilà voilà !

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