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 Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are

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Donovan Prendergast
Donovan Prendergast
Patient
→ COPYRIGHT : Machayu
→ INTERNÉ LE : 23/11/2014
→ NB. DE MESSAGES : 7
→ RP ÉCRITS : 2
→ OÙ ES-TU ? : Ici, ailleurs.
→ ICI POUR : TDI, Paranoïa
→ JE SUIS : Présent(e)


IRL
→ PSEUDO: Machayu
→ PAYS: France
→ NIVEAU DE RP: Uh

Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Empty
MessageSujet: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyDim 23 Nov - 22:16



Prendergast Donovan
« You say : I fuck you to fuck you over »
(c) Machayu
NOM; Prendergast, c'est le nom qui t'a été légué par ton père. Tu n'es pas comme ton frère, toi tu ne l'aimes pas ce nom. Il est trop long, il est trop laid, il ne va pas avec ton prénom. Tu aurais voulu prendre le nom de jeune fille de ta mère, mais au final les deux te dégoûtent. Tu préférerais tout simplement t'appeler autrement, ou ne pas t'appeler du tout.
PRENOM(S); Donovan, parce que c'est joli, parce que c'est enfantin, parce que ça fait anglais. On n'est pas anglais, qu'elle te disait ta mère, alors on t'a donné un joli nom qui se fond bien dans le paysage. Tu l'aimes bien ton prénom, il est mignon, mais il ne te correspond peut-être plus.
SURNOM; Donny, Don, Van. Des surnoms tu en as des tas, tous plus ridicules les uns que les autres. Ton frère les utilise parfois et tu le réprimandes du regard parce que tu n'aimes pas ça, parce que tes parents faisaient pareil, parce que tu n'es plus un enfant. Donny, c'est ainsi que l'on t'a nommé durant une grande partie de ton enfance, et putain tu peux plus entendre ça sans avoir envie de pleurer, ou de défoncer un mur.
AGE;Ça va, t'es encore jeune, t'as du temps avant de pourrir. T'as que vingt-six ans, c'est pas encore pour tout de suite.
DATE & LIEU DE NAISSANCE; T'es né en été, t'es né un jour de beau temps, t'avais tout pour être un rayon de soleil dans leur vie pourrie. Tu es né le 8 août mille neuf cent quatre-vingt huit, en Écosse.
ORIGINES; Tu sais pas trop, t'as jamais vraiment demandé. On t'a dit que t'avais des origines anglaises, et puis aussi un peu de sang Français, ainsi que du sang Suédois. M'enfin vu la gueule que t'as, tu doutes un peu des dernières informations, et tu te demandes si ton père ne s'est pas foutu de toi en te disant ça.
STATUT CIVIL; C'est compliqué, c'est étrange, c'est malsain. L'inceste c'est pas bien, c'est prohibé, c'est interdit, et pourtant t'es amoureux de ton frère, t'as le cœur qui crie, t'as le cœur qui pleure à cause de lui, t'aurais aimé qu'il ne soit jamais né. Alors pour compenser, tu restes célibataire, tu papillonnes, tu fais défiler les corps et les cœurs dans ton lit pour essayer de l'oublier, Lui.
ORIENTATION;Homosexuel, c'est pas un secret, tout le monde le sait. Ton père dit que c'est à cause de ce qu'il t'a fait, que t'as dû trop aimer ça pour te passer des hommes après, et ça te donne envie de vomir. Non, ce n'est pas ça, pas ça du tout. Tu n'aimes juste pas les filles, ce n'est pas un crime, si ?
RAISON D'INTERNEMENT & SECTEUR; Parce qu'ils disent qu'il y a quelqu'un d'autre dans ta tête, ce quelqu'un que tu ne connais pas et qui te protège des dangers, qui te dit que ça va aller, qui te rassure alors que personne ne le fait jamais. Ils disent aussi que t'es paranoïaque, mais tu les crois pas, tu ne veux pas les croire, tu n'as pas peur, tu es fort, tu ne crains rien. Robert Burns, c'est la section où ils t'ont laissé.
AVATAR; Cole Mohr.



II — Je suis ce que je suis


✞  T'étais plutôt gentil de base, t'étais sympa, t'étais serviable, t'étais adorable. T'as appris à l'être, à le rester, parce que tu voulais leur bien à tous, parce que tu aimais ta famille. T'étais quelqu'un d'aimant mais t'as plus vraiment de sentiments, y'a que la colère et la rage qui t'habitent, tu ne sembles plus avoir de gentillesse ou de tendresse à offrir. ✞ Et pourtant si, il t'en reste, un peu, pas beaucoup, ou beaucoup peut-être, là, quelque part, enfermées dans ton cœur. Il te reste de ces sentiments qui sont dus à l'amour, parce que t'en as à donner, parce que tu en reçois. ✞ T'aurais aimé en recevoir d'une autre manière, t'aurais aimé qu'on t'aime pour de vrai, au final tu veux juste être aimé et aimer à ton tour, mais t'es trop en colère, t'es trop violent, tu hais trop ce monde. ✞ Tu n'aimes pas les gens, t'es assez antipathique, t'inspires pas vraiment la confiance. Quand les gens te voient, ils se méfient, mais ils sont curieux en même temps, tout ça parce que t'es mystérieux, tout ça parce que tu intrigues, parce que les gens se demandent ce que tu es vraiment, qui tu es en réalité. Ils se posent trop de questions à ton sujet et toi ça te fait rire, ça t'amuses, tu aimes ça, tu en ris. ✞  T'es fier de toi, beaucoup trop fier de toi et tu bombes sans arrêt le torse, parce que tu fais comme si tout allait bien dans ta tête, tu fais comme si tu aimais ton corps, tu fais comme si tu étais un autre narcisse. Ça séduit, ça plaît, ça t'aide à conquérir les cœurs et les corps, parce que l'on ne veut pas de quelqu'un qui n'a pas confiance en lui, parce que s'ils voyaient réellement comment tu es à l'intérieur, ils te cracheraient tous dessus. ✞  Parce qu'à l’intérieur t'es détruit, t'as peur, tu flippes. Tu flippes constamment, tu flippes tellement qu'ils te disent que t'as des tendances paranoïaques. T'y crois pas trop, t'aimes pas y croire, et t’avale pas les pilules qu'il te filent. C'est mauvais ces trucs là, ça vous retourne le cerveau, peut-être même pour y mettre des informations bizarres ou pour vous effacer la mémoire, comme dans les films. Mais non, tu flippes pas, tu prends juste tes précautions. ✞ Ça fait mal d'être ici parce que tu peux plus vraiment baiser tout ce qui passe, parce que tu peux plus l'oublier, parce que tu peux plus essayer de l'effacer de ton esprit. Il est omniprésent à chaque fois que tu fixes le plafond de ta chambre, il emplit tes pensées et t'empêches de réfléchir, si bien que parfois t'en pleures, toutes les larmes de ton corps, juste parce que tu pètes un câble, juste parce que t'en peux plus. ✞ Tu fumes comme un pompier parce que ça t'aide, parce que c'est un des seuls moyens que t'as trouvé pour ne pas virer complètement fou. Ça a pas si bien marché que ça apparemment, puisque tu te retrouves ici, enfermé entre quatre murs pour des problèmes que tu ne penses pas avoir. Mais la clope ça te fait peur, parce que quelque part t'es un peu accro, et tu veux pas finir aussi misérable que l'est devenue ta salope de mère. ✞  



III — Mon histoire c'est moi


T'es né heureux dans une petite famille aimante. Tu ne voyais pas le mal du monde, tu ne voyais pas la méchanceté des hommes. On t'a protégé de ça jusqu'à ce que tu sois en âge de comprendre que les cigarettes que fumait ta mère n'étaient pas toujours des cigarettes, que ce que te faisait ton père ne se faisait pas dans les autres familles. Mais t'es resté gentil, t'es resté adorable, tu voulais bien faire. Tu voyais bien que ça n'allait pas entre eux, que ta mère avait du mal avec ton père, que ton père était désespéré par le manque de considération de ta mère. Tu voyais bien qu'ils avaient des problèmes, alors tu compensais, t'essayais. Tu te faisais le plus doux possible, tu les aidais à la maison, tu te taisais, tu ne faisais pas de caprices. Tout petit, tu as appris à te taire, à faire le jeu du silence en permanence, parce que l'un avait des migraines, parce que l'autre était de mauvaise humeur. Tu comprenais quels étaient les mauvais moment pour parler alors tu te taisais, tu faisais la poupée. Tes parents t'aimaient, tes parents te chérissaient malgré tout, à leur manière.Ta mère n'était pas très démonstratrice mais elle te disait qu'elle t'aimait, ça se voyait dans ses yeux, ça se sentait dans ses gestes.  T'étais content, t'étais heureux, t'avais une jolie petite vie même s'il y avait des problèmes, tu compensais, t'étais leur rayon de soleil à eux. Et puis un jour, il est venu, lui, l'ombre au tableau, le démon, le tueur. Tu voyais le ventre de ta mère qui grossissait, tu ne comprenais pas vraiment pourquoi. Un bébé, qu'elle disait, c'est un bébé dans son ventre. Mais pourquoi avait-elle l'air si triste ? Pourquoi rejetait-elle encore plus ton père alors qu'un bébé devait-être un rayon de soleil supplémentaire dans une famille ? Tu ne comprenais pas pourquoi personne n'aimait cet enfant alors qu'il n'était même pas encore arrivé sur Terre. Toi tu l'aimais, toi tu attendais son arrivée avec impatience, mais tu ne le disais pas devant tes parents parce qu'ils t'auraient fait la leçon, ils t'auraient dit de te taire, ils t'auraient dit de te la fermer. Tu étais tout petit, tu ne comprenais pas leur haine, tu ne savais pas que ton père n'était pas le sien. Tu ne savais pas que ta mère était allée voir ailleurs, tu ne savais pas à quel point ta mère était une salope. Tu les aimais tous les trois, tu rêvais d'une famille unie, tu rêvais d'un bel avenir, mais tu n'as rien eu de tout ça. A sa naissance, ta mère a délaissé ton père, et tu ne pouvais plus rien faire. Tu continuais d'être leur rayon de soleil mais ça n'arrangeait pas les choses cette fois, tu te sentais impuissant, tu te sentais mal quand ils étaient avec toi. Et puis ton père a commencé à être trop tactile avec toi, à te toucher à des endroits où il ne fallait pas, à te faire des choses qu'il ne fallait pas faire. Tu n'aimais pas ça, tu détestais ça, mais tu ne comprenais pas. Peut-être que tous les pères faisaient ça à leurs enfants ? Peut-être que c'était normal dans une famille ? Peut-être pas, mais tu t'es laissé faire malgré tout, t'as vécu l'enfer, tu le laissais te déposséder parce que ça avait l'air de le calmer, parce que ça l'empêchait de pleurer lorsque ta mère le rejetait. T'avais pitié, tu voulais encore bien faire, tu voulais qu'ils sourient à nouveau, mais toi t'en chiais. Asmodée, c'est le prénom de celui qui avait tout foutu en l'air. Celui qui avait tout foutu par terre, celui qui avait détruit l'équilibre instable dans lequel tu vivais. Tu n'étais plus un rayon de soleil, tu n'étais plus qu'une marionnette qui souriait et qui se faisait la plus douce des peluches avec ses parents. Ta mère t'aimait toujours, ton père te touchait de plus en plus, et tu te laissais faire parce qu'il avait tout gâché et que tu devais réparer ses conneries. Tu ne l'aimais plus l'enfant, tu aurais voulu qu'il ne soit pas né, tu aurais voulu qu'il crève. Tu l'as souhaité, t'aurais essayé si t'avais été méchant, mais tu pouvais pas, t'as jamais pu. C'était ton frère, malgré tout, ce n'était pas sa faute, il n'était au courant de rien. Son seul crime était d'être venu au monde, mais tu ne pouvais pas t'empêcher de le détester pour ça. Pour ce qu'il t'avait fait sans même le vouloir, pour la cataclysme qu'il avait provoqué dans ta vie alors qu'il devait la rendre plus belle. Tu le détestais mais tu l'aimais l'enfant, tu aurais voulu qu'il naisse autrement.
Et puis t’as grandis, lui aussi, et c'est devenu bizarre. C'est devenir étrange, c'est devenu malsain. Il était louche ce gosse, il n'était pas comme les autres. Ta mère ne voulait pas de lui, le haïssait de plus en plus que les jours passaient. Ton père te touchait toujours, plus durement, plus doucement, mais toujours plus souvent. Tu n'aimais toujours pas ça, tu ne t'y étais toujours pas fait, mais plus tu grandissais et moins tu étais d'accord. Tu ne voulais plus qu'on te dépossède, tu voulais être toi-même, tu voulais pouvoir vivre comme tu l'entendais. Alors, t'as commencé à protester, mais il arrivait toujours à te persuader, à te supplier. Parfois même, il te forçait, il te prenait et te retournait sans que tu ai le temps de lui dire à quel point ça te dégoûtait. Tu te dégoûtais. Tu te haïssais, tu ne te supportais plus, tu te trouvais sale, sans valeur. Ta mère ne faisait rien, ta mère faisait l'aveugle, peut-être qu'elle l'était vraiment. Elle était tellement occupée à détester ton frère qu'elle ne voyait pas ta souffrance, elle ne voyait pas que le rayon de soleil s'amenuisait au fil des années. Toi non plus tu l'aimais pas, toi aussi tu le détestais. Et pourtant, il te regardait bizarrement, il te regardait toujours en souriant. Tu sentais que lui aussi voulait bien faire, il voulait effacer les pêchés qu'on lui avait attribués avant même sa naissance. Lui non plus ne comprenait pas grand chose, il ne savait pas pourquoi tout le monde le détestait alors qu'il n'avait rien fait, alors qu'il faisait tout pour se faire aimer, pour se faire accepter, pour leur rendre la vie plus facile. Et quelque part il te rappelait le gosse que tu étais, les gestes que tu faisais pour apaiser ta mère, le silence que tu adoptais pour apaiser ton père. Il te faisait penser à ce que tu étais toi, à ce que tu avais vécu, et tu ne pouvais pas t'empêcher de te dire que ce n'était pas sa faute, qu'il n'était pas né au bon moment, qu'il n'était pas né dans la bonne famille. Tu as pensé que peut-être, s'il était né autre part, il aurait été aimé, il aurait été chérit comme toi tu l'as été, il aurait peut-être moins souffert. Peut-être aussi qu'il ne t'aurait pas regardé comme ça, peut-être qu'il n'aurait pas essayé de te poser des questions sur sa condition, sur son prénom, sur le pourquoi du comment. Tu l'as compris en grandissant toi, le pourquoi du comment. T'as compris que ta mère était une pouffiasse, t'as compris que ton père était tellement amoureux d'elle qu'il reportait son affection pour elle sur toi, t'as compris qu'Asmodée n'était pas de lui et qu'il ne le savait pas. Tout le mal du monde t'est tombé sur la gueule, toute la méchanceté des hommes t'a frappé en pleine tronche. Elle t'a mit à genoux, elle t'a frappé dans le ventre, dans la tête, dans les jambes. Tu t'es retrouvé à terre à cause des secrets de famille, tu t'es retrouvé à terre parce que tu ne savais pas quoi faire, tu ne savais plus quoi penser, tu te savais maudit. Pourquoi toi, pourquoi eux, pourquoi lui ? Personne n'avait de réponses et tu n'en trouvais nulle part.
Et puis un jour, alors que vous vous battiez pour une bêtise, parce qu'il avait grandit le gosse, parce qu'il avait de la force, parce qu'il était hargneux et qu'il cognait lorsqu'il en avait l'occasion, il a posé ses lèvres sur les tiennes et t'as réagis comme un con. Tu pensais pas que ça te plairait, et pourtant t'as aimé, pourtant t'as continué et tu l'as caressé, tu te l'es fait. Tu savais pas pourquoi t'avais fait ça, mais lorsque tu l'as prit, t'as senti toute la haine et tout l'amour que tu pouvais lui porter se confronter et se battre en toi, dans ton cœur, dans tout ton corps. Tu te sentais plus vivant que jamais grâce aux sentiments qu’il provoquait chez toi, tu te sentais plus vivant que jamais parce que tu l'aimais malgré tout. Alors, c'est devenu régulier, c'est devenu normal pour vous. Tu ne voulais pas admettre que tu l'aimais, pas même à toi, parce que c'était ton frère, parce que ça ne se fait pas, parce que c'est mal et que personne ne fait ça. Tu ne pouvais pas le dire alors tu le faisais taire, tu ne voulais pas entendre ce qu'il avait à te dire, tu ne voulais pas entendre ces «  je t'aime » qui te déchiraient le cœur, qui te noyaient l'esprit, qui te déchiraient le cerveau. Ils te faisaient l'effet de coups de poings dans le ventre ses mots, et tu voulais qu'il se taise, tu voulais qu'il arrête, tu devenais méchant parce qu'il devait cesser de t'aimer, mais ça n'a pas marché. Toi non plus tu n'as pas cessé de l'aimer, et pourtant t'aurais dû, mais tu ne pouvais pas, c'était plus fort que  toi. Des fois des gestes tendres t'échappaient, des fois tu lui montrais ton amour sans vraiment le vouloir, puis tu te reprenais, tu redevenais le connard que t'étais.
Tu fais le connard parce que t'as peur de lui, t'as peur de ce gosse bizarre qui fait naître des sentiments interdits en toi. T'as peur de lui parce qu'il est violent, il est hystérique, il souffre trop. Il souffre tellement que parfois il se met à te frapper, à te mettre des torgnoles monumentales, à te briser les côtes, à te péter les genoux. Il te fait du mal, il te fait souffrir, mais quelque part tu le mérites parce que tu ne l'aides pas. Tu n'aides pas sa souffrance, tu ne l'aides pas à aller mieux, tu ne le réconfortes pas en lui disant que ça va aller, que ce n'est pas de sa faute, qu'il n'a rien fait. Tu ne fais que l'aimer sans l'aimer, le haïr sans le détester. Tu ne sais pas faire autrement, tu ne saurais lui dire qu'il est quelqu'un de bien, parce que tu ne le penses pas, parce que t'as peur de lui. T'as peur de lui parce qu'il a foutu un bordel monstre dans ta vie, t'as peur de lui parce que tu sais qu'il pourrait très bien recommencer. Tu ne sais pas ce dont il est capable alors tu te laisses faire, tu te laisses frapper, tu l'as mérité. Il se défoule, ça lui fait du bien, après il se calme et il pleure contre toi pendant que tu fais le mort. C'est ta manière de lui dire que tu l'aimes, c'est le seul moment où tu le laisses faire ce qu'il veut parce que ça lui fait du bien, parce que tu sais qu'il n'y a que ça pour le soulager.
Et puis y'a eu cet accident, y'a eu ce gros problème. Il conduisait, et tes parents ont risqué leur vie à cause de cet abruti. T'as eu peur pour eux, t'as eu peur pour lui, t'as eu peur que ton monde s'effondre un peu plus, t'as eu peur qu'il remette le bordel dans ta vie. Tu ne voulais pas qu'ils meurent, tu voulais les garder avec toi, alors quand tu as su que tout le monde allait bien, ça t'a soulagé malgré tout, même si ta mère est une pouffiasse, même si ton père est un connard, même si Asmodée est bizarre. Ils n'ont quasiment rien eu mais lui est resté à l'hôpital sans que tu saches pourquoi. Il a été blessé plus gravement mais n'a jamais voulu te dire ce qui s'était passé, ce qu'il avait conservé de l'accident, ce qui lui étais arrivé. Il agissait de plus en plus bizarrement après, il s'est renfermé sur lui même, il t'a frappé plus fort encore. Tellement fort que t'as été obligé de le baiser pour qu'il arrête, que t'as été obligé de l'épuiser pour qu'il cesse de te faire du mal, pour qu'il ne te tue pas. T'as eu encore plus peur, tu t'es demandé ce qui se passait, t'as encore plus fait le connard. T'es allé voir ailleurs dès que t'en as eu l'occasion, pour essayer de l'oublier, pour oublier son corps, pour oublier ses lèvres sur les tiennes, pour oublier ces putain de sentiments qui te bouffaient. Tu t'es pas caché, t'as fais en sorte qu'il sache, t'as fais en sorte qu'il te déteste pour que lui aussi arrête de t'aimer. Mais aucun corps n'avait la saveur du sien, aucun corps n'était aussi bon, aucun corps ne te faisait autant d'effet. T'as continué pourtant, tu vas toujours voir ailleurs, mais il reste le seul dans on cœur, il reste le seul dont tu te délectes, il reste le seul que tu aimes vraiment baiser. Baiser, c'est pas bien beau, mais faire l'amour c'est trop beau pour lui, trop beau pour toi, trop beau pour vous. Ce n'est pas ce que tu ressens, y'a trop de choses qui se contredisent en toi, c'est trop le bordel pour que tu puisses lui dire ça. Pourtant il te le demande, et toi tu le fais taire en le baisant encore plus fort, parce qu'il ne doit pas savoir, parce qu'il ne doit surtout pas s'apercevoir que tu n'arrives pas à arrêter de l'aimer.
Et puis y'a eu ce jour atroce, le jour où il a encore foutu le bordel dans ta vie, le jour où il est redevenu la peste aux yeux de tous. Il l'a tué, il l'a assassiné, tout ça parce que t'as dit que tu voulais pas qu'il te touche, que t'étais pas d'accord, qu'il devait arrêter parce que c'était malsain et que tu en avais marre de ce qu'il faisait. T'aurais dû te taire, t'aurais dû la fermer et te laisser faire, t'aurais dû faire comme d'habitude. Mais non, tu t'es rebellé, t'as osé dire non et ça lui a coûté la vie. Asmodée savait, il savait qu'il te touchait, et ça le faisait souffrir. Tu voyais dans ses yeux s'allumer la rage lorsqu'il te faisait monter dans la chambre, tu voyais le dégoût qui s'affichait dans son regard alors qu'il le regardait, tu voyais la pitié dans ses yeux alors qu'il posait les yeux sur toi. Tu ne voulais pas de sa pitié, tu n'en n'avais pas besoin. Il te faisait te sentir sale, mais au moins tu te débrouillait tout seul, au moins il était encore là pour t'aider quand t'en avais besoin, il était encore là pour être un morceau de père. Mais non, il l'a tué, il l'a buté, et sous tes yeux en plus. Y'avait du sang partout, il en était couvert. T'es allé vomir, tu te sentais mal, t'en pouvais plus. Tu te sentais délivré et en même temps tu pleurais parce que tu savais qu'il était fou, tu savais qu'il le devenais. Tu aurais voulu qu'il crève, tu aurais voulu qu'il disparaisse de ta vie et qu'il ne revienne jamais, mais tu pouvais pas te résoudre à le buter aussi, tu voulais pas devenir un monstre comme lui. Mais tu l'aimais le monstre, tu l'aimais toujours mais tu lui en voulais d'avoir voulu te défendre, tu lui en voulais d'avoir encore bouleversé ta vie, tu lui en voulais d'être devenu fou. Et pourtant c'était sûrement ta faute, pourtant c'était sûrement à cause de toi qu'il était devenu comme ça. Peut-être que si tu l'avais aimé correctement, peut-être que si t'avais prit le temps de lui dire «  je t'aime », alors peut-être qu'il n'aurait pas été comme ça. Peut-être qu'il n'aurait pas été hystérique, peut-être qu'il ne serait pas devenu fou, et tu t'en es voulu, atrocement voulu, t'as pleuré, beaucoup trop pleuré. Tu le pleurais lui, tu pleurais son existence, tu pleurais ta dignité.
Tu t'en es toujours pas remit, tu t'y es toujours pas fait. T'as peur de lui, t'as peur quand il te frappe, t'as peur qu'il te tue aussi. Mais tu le laisses faire parce qu'au final la mort ça doit pas être si mal, parce qu'au final t'as peut-être l'espoir de crever aussi, te sortir de cette misérable vie, de cette existence pourrie. Mais tu l'aimes toujours l'enfant, tu l'aimes toujours et ça te rend malade, ça te rend littéralement dingue, tu deviens parano, tu ne sais plus quoi faire, t'as des problèmes dans ta tête. On t'a dit que t'étais pas tout seul, on t'as dit qu'il y avait un autre. Tu ne le connais pas, tu ne peux pas le connaître, mais il y en a un autre et il prend ta place quand t'as peur, il te défend, il fait en sorte qu'il ne t'arrive rien. Il te rassure, ça te rassure, tu te sens bien parce que tu sais qu'il est là, tu sais qu'il ne peut plus rien t'arriver. Tu n'es pas malade, non, tu ne veux pas être interné, tu ne veux pas entrer dans ce bâtiments pour le fous. Tu n'es pas fou, il est juste là pour t'apaiser, pour te dire que ça va aller, que tu vas t'en sortir, pour te faire oublier tout ce que tu as vécu. Il est là pour t'aider à ne plus l'aimer, il est là pour t'aider à ne plus te souvenir, il est là pour toi. Le seul problème, c'est qu'il est dans ton esprit, qu'il n'existe pas.





IV — Moi sans mon perso


Mon prénom c'est Marion, mon pseudo Machayu. J'ai 17 ans, j'rp depuis assez longtemps ( Allez, depuis que j'ai 11, 12 ans ? ). J'aime les jeux vidéos, lire, écrire, dessiner, la pizza, et jouer de la guitare électrique. J'aimerais faire de la basse aussi, mais on a pas toujours tout ce qu'on veut. J'écoute de la musique un peu cheloue, du Metal au Visu en passant par l'Indie ou le Rock. ( La diversité, sisi. ) J'aime aussi les anime et les séries genre Sherlock et Supernatural, ce genre de choses. J'ai connu le forum grâce à LikeNovocaine ( ♥ ) et je trouve le contexte très intéressant, j'espère que ça se passera bien. Sinon, je suis assez nulle en présentation, je m'en excuse d'avance... Je mords pas, ou pas trop fort, et je suis gentille. Voilà. ♥



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Syka C. Kingsley
Syka C. Kingsley
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyDim 23 Nov - 22:41

    Bienvenue sur le fo' frérot d'Asmodée !! :3
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Asmodée Prendergast
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyDim 23 Nov - 23:18

Aight bro. 8D ❤️
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyLun 24 Nov - 6:20

Han Cole... *-* que de souvenirs ce vava... bref Welcome !!! :love: :lechouille:
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Nephtys S. Sören
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyLun 24 Nov - 11:52

Bienvenue ! :canard: C'est Cicy qui est chargé de ta fiche, j'imagine qu'il passera te valider ce soir ! :<3: J'espère que tu te plairas parmi nous ! :bascule:
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Donovan Prendergast
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyLun 24 Nov - 16:15

Syka : Merci merci :D

Asm : :bedtime: ça va Bro ? 8D ( Y'a pas l'emoticon où ils font des bbs sous la douche.... ;w; )

James : Des bons souvenirs j'espère ? Merci en tout cas ! :3  :keur:

Blossom : D'accord d'accord, j'attends tranquillement alors c: J'espère aussi, merci pour l'accueil  :coeur:
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Asmodée Prendergast
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyLun 24 Nov - 17:33

écoute. trkloklm. 8D :bed:
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Cináed A. Sheehy
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyLun 24 Nov - 19:11

Tidoudam, me voilà ! :keur: (J'avais commencé à lire ta fiche avant de partir en cours, mais j'avais pas eu le temps de finir. :pleure: )
Mais sinon, que dire ! Bienvenue parmi nous, pour commencer ! Tu as une plume toute jolie, toi aussi ! J'aime beaucoup l'histoire, et puis le lien qui unit Asm et Donovan. :loove:
Bref, comme tu l'auras deviné, tu est validé ! Si tu as la moindre question, le moindre souci, n'hésite pas, promis, on ne te mangera pas ! :lechouille:
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are EmptyLun 24 Nov - 20:04

Asm : Bah tant mieux alors, tout va bien dans le meilleur des mondes 8D :luve: :bedtime:

Cin : Omg merci merci, ça fait plaisir de voir que mon style plaît, et que notre lien aussi o/ Merci pour la validation et l'accueil :love: ( ça fait beaucoup de merci, oui oui. )
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MessageSujet: Re: Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Donovan Prendergast - We won't let our worries dictate who we are Empty

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